Bull ou bear ? L’été est propice à la prise de recul et aux exercices de prospective. Or l’éventail des projections est plus large que jamais : le pire est-il derrière nous ? Ce début d’année n’était-il qu’un pâle avant-goût de difficultés encore plus graves ? Bien malin qui le dira.
Bonne lecture !

Dans un monde incertain où tout s’accélère, extrapoler la santé financière d’une entreprise sur la base de ses bilans passés ne suffit plus. L’approche prédictive classique peut certes donner des gages de robustesse, mais demande à être complétée par une veille plus immédiate.
Le pouvoir de marché des GAFAM est tel que les initiatives politiques se multiplient pour tenter de rééquilibrer un tant soit peu le jeu de la concurrence. Les lignes commencent à bouger.
L’art de la stratégie prédictive est-il encore pertinent dans l’environnement VUCA de nos affaires ? C’est la thématique principale de cette revue de presse.
Les bouleversements s’enchaînent et ne se ressemblent pas : digitaux, écologiques, politiques, sanitaires, économiques et militaires. Aussi terrible que soit la situation actuelle, ce choc ne sera pas le dernier. Assurément, il y en aura d’autres… Alors autant en tirer les leçons et faire de ces temps difficiles une source d’inspiration : l’épreuve du feu est riche en enseignements et en opportunités !
Est-on allé trop loin dans l’externalisation ? C’est la question que pose la stratégie intégrée de Tesla aux constructeurs historiques. Pourtant, depuis plus de vingt ans que l’euro est entré dans le quotidien des européens, sa stabilité a mis en évidence l’efficacité du secteur manufacturier à améliorer constamment ses coûts de production. Une occasion de repenser sa stratégie achats.
Jusqu’où la propriété intellectuelle est-elle moralement acceptable quand il s’agit de sauver des vies ? La stratégie et la tactique sont-elles naturellement compatibles ? Comment charger 14’000 tonnes en une fois sur un bateau ? De quelle palette de clauses dispose-t-on pour contractualiser l’imprévision ? Voici quelques questions parmi le florilège de ce mois de février, particulièrement éclectique. Une occasion de s’extraire des turbulences de l’information au jour le jour. Bonne lecture !
Entre un choc pétrolier que ne veut pas dire son nom, des chaînes logistiques malmenées et les brusques revirements de la demande, certains prix s’affolent au-delà de toute rationalité. Si l’on cherche une explication logique, la plupart des hausses de prix que nous constatons actuellement résulte davantage d’un engorgement de l’approvisionnement que d’un manque de ressources.
Se priver aujourd’hui pour le bien des générations futures, n’est-ce pas prendre aux pauvres pour donner aux riches ? Si le développement de cette thèse ne convaincra pas tout le monde, la question du biais d’optimisme sous-jacent et de la confiance dans les technologies de demain pour régler les insuffisances d’aujourd’hui mérite un temps de réflexion. A méditer, donc.