Une mine pour les matières premières

En français, prix ne s’écrit qu’au pluriel. C’est d’ailleurs la raison d’être de notre métier d’acheteur : si tout le monde avait le même prix… C’est aussi pourquoi il est si difficile de connaître à quel prix achètent nos concurrents.

Un coin du voile a été levé grâce à l’initiative de Martin et Victor Gross. Ces deux frères ont entrepris de puiser dans les bases de données des douanes (françaises dans un premier temps, et d’autres vont suivre) pour en extraire au jour le jour les prix de quelques 1600 matières premières.

Un point de vue original et complémentaire des classiques indices : contrairement aux marchés, dont les prix sont par nature spéculatifs et dont les quantités ne sont pas forcément représentatives, leur portail Commoprices (freemium) reflète les prix et les volumes de transactions physiques effectivement réalisées.

Ce projet lancé début 2015, que j’ai plaisir à relayer ici, a été récompensé en septembre par un financement européen via l’incubateur Odine (Open Data Incubator for Europe).

 
Ce contenu a été publié dans Europe, France, Matières premières, Prix. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Une mine pour les matières premières

  1. Ping : Revue de presse achats - Octobre 2015

Laisser un commentaire